Follow us on Facebook Follow us on Twitter Subscribe RSS Feed

Recent Comments

Professional Authors

« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

Elle reste celle du cycle de notre existence. J’ai naissance, l’existence, la mort mais a cela pres que je n’ai nullement connu plusieurs des moments d’la vie d’un homme »

« Notre tristesse des elephants »

Tout commence via ce titre, une affaire, une couverture au crayonne pastel, crayons de couleurs de des trousses d’ecole. Une histoire qui nous donne l’infinie besoin d’ouvrir les pages ainsi que nous laisser happer via cette romance douce-aigre que l’on nomme la vie. Ce quelque chose de doux, d’insurmontable et pourtant si bon, si tendre. Cette couverture oui, bel objet d’une nuit noire ou scintillent des ampoules posees sur une guirlande. Une nuit etoilee. Une nuit enguirlandee. Une nuit faite pour nos heros, pas ceux qui portent un costume et sauvent un chacun, biceps et forces en atout ! Non ! Mes heros anonymes, invisibles, ceux qui ne font aucune bruit. Mes heros d’une vie ordinaire au sein d’ un monde ordinaire. Plusieurs heros rejetaient parce que divers, timides, hors normes, disgracieux, solitaires. Des heros ordinaires mis a l’ecart dans un monde gui?re ordinaire, votre cirque en somme.

Alors oui, Louis n’est jamais un super heros. Cela pourrait i?tre meme selon ses camarades d’orphelinat votre super zero, la tete de turc, celui qui merite les pires chatiments, nos humiliations nos plus extremes parce qu’il reste gros, bigleux, reservee et nullement doue concernant deux sous. Il semble celui qu’il va falloir faire souffrir parce qu’il ne sait nullement dire non, se battre. Louis est le soir loup une meute, celui qui se meurt de ne pas etre adopte, celui qui est et finira dans le bas cote seul, sans personne pour l’aider a se relever. Louis. Sans personne a qui se confier. Car Louis n’a gui?re d’amis ou si peu. Il gemit de ne i?tre capable de avouer que sa seule passion reste le cirque. Cela aimerait i?tre capable de partager i§a. Partager la vie de ces saltimbanques. Jongler, dompter, Realiser l’acrobate concernant 1 trapeze, etre dresseur d’elephants.

Alors a chaque saison, quand le cirque Marcos se pose dans sa propre ville, Louis fait le mur. Il laisse tomber le pyjama des orphelins, aux pieds des barreaux en grande batisse et s’aventure dans la nuit etoilee du chapiteau rouge. Et la commence la magie : la magie des elephants, des dresseuses de pachydermes, des fees des defenses. La commence le quotidien de Louis, Lou-Louis. La commence l’amour, un amour qui durera toute sa vie et bien au-dela. La commence sur la piste, sa retrouve avec celle qui le menera a rencontrer un monde qui ne le jugera pas, l’acceptera Afin de ce qu’il reste, petit homme culbuto-culbute, 1 monde ou des papillons seront libres d’aller ou ils veulent et ou les elephants, ces gros animaux a toutes les yeux si profonds, representent J’ai tendresse, la douceur, l’amour que Louis n’a jamais connu.

<

Une somptueuse bande dessinee qui se lit le soir si le moral nous joue des tours.

Une BD ou notre vie se resume en ces des mots :

« La vie c’est des etapes. Notre plus douce, c’est l’amour. J’ai plus dure c’est la separation. Notre plus penible, c’est des adieux. J’ai plus belle, c’est les retrouvailles. »

Une bande dessinee via l’acceptation de la difference, l’exclusion, la solitude, l’enfance douloureuse, les souvenirs merveilleux, la retrouve, l’amitie, l’amour, le plaisir, nos desillusions, la tristesse, la maladie, la fond, la tendresse, la douceur. Une bande dessinee que l’on n’a pas envie de qualifier de bande dessinee ou de livre jeunesse mais d’illustre universel. Un recit crayonne, simple, riche en emotions et en fragilites. Un recit ou l’existence palpite au rythme du pas des elephants, lourdement mais si delicatement..

On marche des pages de votre album tel on tourne nos pages de sa life. On lit les mots de Nicolas Antona et on se revoit reservee et disgracieux dans ses moments ou l’enfance va paraitre terrible. On tourne nos planches et on kiffe ce rouge rose qui monte aux joues, devient tendre baiser. On dechiffre des mots murmures et on glisse dans l’existence, on ouvre ses ailes de papillon, pose sa tronche concernant l’epaule aimee. On apprecie oui. On decouvre que l’existence est aussi disgracieuse, dure, intraitable. Mais qu’elle reste notre vie avant tout.

On jubile devant la palette de noir graphite utilisee par Nina Jacqmin. Il y a somptueux votre jeu de degrade, de gris elephant, ces subtiles touches de couleurs papillon. On oublie que notre vie reste des fois ni noire, ni blanche mais juste entre gris clair et gris fonce. Du gris, du noir, des couleurs deposees comme des touches de life. Du rouge, du bleu, un tantinet de sepia et la beaute simple se dessine devant les yeux.

Une bande dessinee qui ne nous comment commencer une conversation sur interracial dating central devoile pas grand chose d’autre que d’etre soi ; celui qui est la, fait battre le c?ur des dresseuses d’elephants, celui qui n’est pas comme des autres. On lit et on aime. Jusqu’a la derniere case, la derniere page, les derniers coups de tambours. Celles qui annoncent le glas. Celle qui nous rappelle qu’il faut etre soi. Ne point chercher a etre un super heros, celui qui se travestit sous une cape tellement il a peur de se connaitre. Simplement et tendrement soi. Nul autre mais soi. Soi, seulement et juste soi.

In: Uncategorized Posted By: Date: Oct 27, 2022
Leave comment commentinfo No comment & 0 views

Leave Comments

Name*

Email*
Website
Email me whenever there is new comment